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L’implantation d’une centrale entraîne-t-elle une destruction de biodiversité ?Un respect des principes des séquences ERC (Éviter, Compenser, Réduire) permet de limiter les impacts voire de neutraliser les impacts sur les écosystèmes, dont la biodiversité : Mesure d'Évitement des effets dommageables prévisibles : c’est-à -dire éviter les zones sensibles, en choisissant les sites d’implantation qui minimisent les risques pour la biodiversité. Il faut donc exclure toutes les zones à haute valeur écologique, les zones humides, les corridors écologiques etc. Mesures de Réduction des effets négatifs qui n’ont pu être évités, engendrées pendant la construction du projet. Mesures de Compensation des effets résiduels significatifs dommageables (= insuffisamment réduits), donc compenser les effets par des actions de restauration ou structuration d’habitats.
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« A la fin, le terrain retrouvera son état d’origine ? »C’est l’un des principes fondamentaux de l’agrivoltaïsme : le terrain doit pouvoir retrouver son usage initial une fois que la centrale arrive en fin de vie. Les structures utilisées (pieux métalliques, câblages, panneaux…) sont conçues pour être entièrement démontables et ne pas abîmer le sol. Il n’y a pas de dalle béton étendue, ni d’infrastructures profondes ou polluantes. Les fondations ponctuelles sont souvent vissées ou battues, ce qui permet un retrait propre et sans creuser. Une fois le démantèlement effectué : Les matériaux sont recyclés ou valorisés, La parcelle est remise en état, sans pollution ni stérilisation des sols, Et elle peut reprendre une activité agricole normale, voire redevenir un espace naturel si nécessaire.
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Y a-t-il un risque de baisse des rendements agricoles ?L'impact de l'agrivoltaïsme sur les rendements agricoles est variable. Il dépend de nombreux facteurs, notamment la technologie d’implantation des panneaux, le type de culture concerné, les conditions climatiques et la gestion du dispositif. Dans le cas d’un été chaud, les panneaux solaires peuvent jouer un rôle bénéfique en apportant de l’ombre aux cultures, ce qui limite le stress hydrique et favorisant la culture de la parcelle. Par ailleurs, une centrale bien conçue et pilotée de manière optimale permet de stabiliser le rendement, en réduisant le stress hydrique et en protégeant les cultures des aléas climatiques.
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La construction de centrale va-t-elle avoir un impact sur la valeur de mon bien immobilier ?La valeur d’un bien immobilier dépend de nombreux critères, à la fois objectifs (localisation, surface, isolation…) et subjectifs (environnement, coup de cœur…). Elle ne peut être attribuée uniquement à la proximité de panneaux photovoltaïques, mais plus avec les tendances nationales et l’attractivité locale qui influencent davantage les prix. Or, un projet photovoltaïque génère des retombées économiques et fiscales locales permettant d’améliorer les infrastructures communales et d’accroître l’attractivité, ce qui peut, à terme, valoriser l’immobilier local. À titre d’exemple, selon l’ADEME, la présence d’un parc éolien n’impacte pas les habitations situées à plus de 5 km des éoliennes. En comparaison, une centrale photovoltaïque, environ 20 fois moins haute, s’intègre de manière plus discrète dans le paysage et présente un impact visuel bien moindre. Par conséquent, son influence sur la valeur immobilière locale est susceptible d’être encore plus faible, voire négligeable.
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Le photovoltaïsme sur les toitures et les parkings est-il à prioriser par rapport à l’agrivoltaïsme ?Le photovoltaïsme sur toitures et parkings est à privilégier, car il permet de produire de l’énergie sans impacter les terres agricoles. Cependant, ces installations sont coûteuses et les surfaces disponibles sur les bâtiments restent insuffisantes pour atteindre les objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE). L’agrivoltaïsme constitue donc une solution complémentaire. Il permet de produire de l’électricité tout en maintenant une activité agricole, à condition que l’installation soit adaptée aux cultures et aux besoins des exploitants.
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Les centrales agrivoltaïques représentent-elles un réel risque incendie ?Les risques d'incendie dans une centrale agrivoltaïque sont très faibles grâce à des matériaux non inflammables, des systèmes de protection électrique (disjoncteurs, fusibles) et des contrôles réguliers. Les pompiers sont de plus en plus formés pour faire face aux incendies sur les centrales photovoltaïques. Des protocoles de sécurité ont été mis en place, notamment à travers les attendus de sécurité du SDIS, pour réduire les risques liés à ces installations spécifiques et faciliter leur intervention. Il n'est pas possible d'éteindre un incendie directement sur les panneaux photovoltaïques en raison des risques électriques, mais les pompiers peuvent limiter la propagation du feu vers l'extérieur, comme les forêts ou les prairies, en intervenant efficacement autour de la zone concernée. L’objectif est de contenir l’incendie et d'éviter qu'il ne se propage à d’autres secteurs, tout en garantissant la sécurité des personnes et des biens environnants. Les bovins, en cas de fortes perturbations (orage, incendie, stress environnemental), ont généralement un comportement d’évitement et tentent de s’éloigner de la zone de danger. Si les pompiers ne peuvent pas intervenir directement sur la centrale, la gestion des animaux repose alors sur l’exploitant agricole et les autorités locales. Il est donc essentiel de prévoir des voies adaptées pour l’évacuation des animaux.
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« Qu’est-ce que ça représente en nuisance sonore ? »Le fonctionnement des modules photovoltaïques est totalement silencieux, sans émission de bruit ni vibration. La seule source potentielle de bruit provient des équipements électriques nécessaires au raccordement de la centrale au réseau public d’électricité, tels que les onduleurs et le transformateur. Le niveau sonore émis par ces équipements reste constant pendant leur fonctionnement et demeure perceptible uniquement à proximité immédiate des installations, sans jamais dépasser le seuil maximal de 60 dB, correspondant à des pics sonores. Ces derniers peuvent survenir lors des périodes de forte production, notamment lorsque l’ensoleillement est maximal. Toutefois, ces pics restent limités et localisés. De plus, la centrale photovoltaïque ne fonctionne pas la nuit, elle n’émet alors aucun bruit, garantissant ainsi l’absence de toute nuisance sonore nocturne. Afin de limiter davantage toute nuisance, ces équipements sont installés dans des locaux préfabriqués fermés, conçus pour atténuer le bruit conformément aux recommandations de l’ADEME.
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L’implantation d’une centrale demande-t-elle beaucoup d’artificialisation ?L’implantation d’une centrale photovoltaïque entraîne une artificialisation limitée des terres, surtout si l’on compare aux standards d’autres types de projets (zones commerciales, infrastructures, etc.). Dans le cas de ce projet, la surface réellement imperméabilisée (béton ou structures non perméables) est de seulement 547,4 m², répartis comme suit : 182,9 m² pour les équipements électriques (postes de transformation et de livraison), 171,5 m² pour les fondations béton des pieux (sur environ 3 500 pieux), 220 m² pour les citernes de sécurité. À cela s’ajoutent les chemins d’accès, demandés notamment par les services de sécurité (SDIS), mais qui restent perméables ou semi-perméables, donc compatibles avec l’infiltration de l’eau dans les sols : 22 957 m² de pistes lourdes, enherbées ou stabilisées de façon semi-perméable, Cela signifie que la très grande majorité de la surface reste perméable, végétalisée et compatible avec des usages agricoles ou écologiques.
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Une centrale agrivoltaïque est-elle toujours liée à un agriculteur ?Dans le cadre de la loi APER, une centrale peut être qualifiée d'agrivoltaïque uniquement si elle est associée a une activité agricole, et portée par un exploitant agricole. Il faut que le projet soit construit avec et pour l'agriculture. L'objectif pour la centrale n'est pas de remplacer l'activité agricole mais de la soutenir et d'entrer en synergie avec l'exploitation. Sans cette association, le projet ne peut pas être reconnu comme agrivoltaïque. Il est simplement considéré comme une centrale photovoltaïque posée sur un terrain agricole, ce qui change complètement son cadre réglementaire et peut poser des problèmes de compatibilité avec les documents d’urbanisme ou les règles de la PAC.
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L’installation de panneaux photovoltaïques influence-t-elle la température au sol ?Les panneaux apportent de l’ombre partielle, ce qui contribue à créer un microclimat local. Cela permet souvent de réduire les températures extrêmes au niveau du sol, de limiter l’évaporation de l’eau, et parfois même de favoriser le développement de certaines plantes ou la présence d’animaux (insectes, microfaune…). Les panneaux photovoltaïques chauffent sur leur face exposée au soleil. Cependant, grâce à une bonne circulation de l’air sous les panneaux, cette chaleur ne s’accumule pas au sol.
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En quoi une centrale agrivoltaïque est un outil agricole ?Une centrale photovoltaïque (PV) devient un outil agricole lorsqu’elle est pilotée par l’agriculteur et qu’elle s’intègre directement dans ses pratiques agricoles, en générant un microclimat à l’échelle de la parcelle. Elle offre des bénéfices comme l'ombrage, la protection face aux aléas naturels (risque de gel, chaleur intense, etc.) et favorise le bien-être animal.
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D'où proviennent les panneaux solaires ?Aujourd'hui, le marché du photovoltaïque est dominé par l'Asie, qui fabriquent la quasi totalité des modules. Il existe cependant des entreprises françaises qui sont présentes dans ce domaine, mais les avancées technologiques sont bien plus développées en Asie. D'ici la construction de la centrale, deux grandes usines de panneaux solaires seront en fonctionnement en France (Moselle, Bouches du Rhône) afin de permettre une production française. Parler du PRIX, choix du FOURNISSEUR, BILAN C ?
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La centrale présente-t-elle des risques pour la santé humaine et/ou animale ?Une centrale agrivoltaïque est une installation sûre, tant pour l’humain que pour l’animal. Les équipements électriques tels que les onduleurs et le transformateur émettent des ondes électromagnétiques d’une intensité bien inférieure à celle de nombreux appareils électroménagers courants, comme les téléviseurs ou les micro-ondes. Les niveaux d’émission mesurés sont largement en dessous des seuils réglementaires définis pour assurer l’absence d’impact sur la santé. Ainsi, il n’existe aucun risque avéré pour les personnes ou les animaux évoluant à proximité de la centrale.
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Le raccordement est-il impossible en cas de poste source saturé ?La saturation d’un poste source ne signifie pas qu’un projet ne pourra jamais être raccordé. RTE (Réseau de Transport de l’Électricité) investit en permanence dans le renforcement et l’extension des infrastructures électriques afin d’améliorer les capacités du réseau. Un projet non raccordable immédiatement en raison d’une saturation pourra l’être dans les années à venir. Des travaux d’adaptation, comme l’augmentation de la capacité des postes sources ou la création de nouvelles lignes, permettent d’améliorer le réseau.
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Les panneaux photovoltaïques et les structures sont-ils entièrement démantelés en fin de vie ?Les panneaux photovoltaïques et les structures sont entièrement démontables en fin de vie du projet ou en cas de problème majeur. La réglementation impose que chaque projet prévoit un démantèlement complet des installations ainsi qu’une remise en état du terrain, afin que la parcelle puisse retrouver un usage agricole normal. Pour éviter que cette charge ne repose sur l’agriculteur ou la collectivité, une garantie financière obligatoire est déposée dès le début du projet auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Cette somme couvre l’ensemble des coûts de démantèlement et de remise en état, même si l’entreprise venait à disparaître.
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« Comment se fait-il qu'une aile de 5 m de large ne s'envole pas ? »Les structures agrivoltaïques sont conçues pour résister à des vents très puissants, bien au-delà des conditions habituelles. Les ailes (ou panneaux) sont solidement ancrées au sol grâce à des pieux métalliques enfoncés à plusieurs mètres de profondeur. Lors de vents violents, les panneaux sont positionnés avec un angle d'inclinaison de 15 à 20°, afin de réduire la prise au vent, en laissant une partie des rafales passer sans exercer de pression excessive sur la structure. Cette méthode repose sur des principes d’aérodynamisme étudiés en amont, garantissant que la structure reste sûre et stable tout en étant optimisée pour les conditions climatiques locales.
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Le recyclage des panneaux photovoltaïques est-il totalement efficace ?Le recyclage des panneaux photovoltaïques est aujourd’hui très performant. Des entreprises spécialisées, comme Soren, assurent la collecte et le recyclage des panneaux solaires en fin de vie. Grâce aux progrès technologiques, il est désormais possible de valoriser environ 94 % des matériaux qui constituent un panneau. Que recycle-t-on exactement ? Le verre (environ 75 % du panneau) est entièrement recyclé, L’aluminium du cadre est refondu et réutilisé Les composants électriques (connecteurs, câbles…) sont séparés et traités, Les cellules en silicium peuvent être purifiées et réutilisées jusqu’à quatre fois, Les plastiques sont valorisés sous forme d’énergie (valorisation énergétique). Ce recyclage est pris en charge par la filière, et financé par une éco-participation incluse dans le prix de chaque panneau vendu. https://www.soren.eco/mediatheque-recyclage-panneaux-solaires-photovoltaiques/
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Le photovoltaïsme sur les toitures et les parkings est-il à prioriser par rapport à l’agrivoltaïsme ?Le photovoltaïsme sur toitures et parkings est à privilégier, car il permet de produire de l’énergie sans impacter les terres agricoles. Cependant, ces installations sont coûteuses et les surfaces disponibles sur les bâtiments restent insuffisantes pour atteindre les objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE). L’agrivoltaïsme constitue donc une solution complémentaire. Il permet de produire de l’électricité tout en maintenant une activité agricole, à condition que l’installation soit adaptée aux cultures et aux besoins des exploitants.
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Une centrale agrivoltaïque est-elle toujours liée à un agriculteur ?Dans le cadre de la loi APER, une centrale peut être qualifiée d'agrivoltaïque uniquement si elle est associée a une activité agricole, et portée par un exploitant agricole. Il faut que le projet soit construit avec et pour l'agriculture. L'objectif pour la centrale n'est pas de remplacer l'activité agricole mais de la soutenir et d'entrer en synergie avec l'exploitation. Sans cette association, le projet ne peut pas être reconnu comme agrivoltaïque. Il est simplement considéré comme une centrale photovoltaïque posée sur un terrain agricole, ce qui change complètement son cadre réglementaire et peut poser des problèmes de compatibilité avec les documents d’urbanisme ou les règles de la PAC.
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L’implantation d’une centrale demande-t-elle beaucoup d’artificialisation ?L’implantation d’une centrale photovoltaïque entraîne une artificialisation limitée des terres, surtout si l’on compare aux standards d’autres types de projets (zones commerciales, infrastructures, etc.). Dans le cas de ce projet, la surface réellement imperméabilisée (béton ou structures non perméables) est de seulement 547,4 m², répartis comme suit : 182,9 m² pour les équipements électriques (postes de transformation et de livraison), 171,5 m² pour les fondations béton des pieux (sur environ 3 500 pieux), 220 m² pour les citernes de sécurité. À cela s’ajoutent les chemins d’accès, demandés notamment par les services de sécurité (SDIS), mais qui restent perméables ou semi-perméables, donc compatibles avec l’infiltration de l’eau dans les sols : 22 957 m² de pistes lourdes, enherbées ou stabilisées de façon semi-perméable, Cela signifie que la très grande majorité de la surface reste perméable, végétalisée et compatible avec des usages agricoles ou écologiques.
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D'où proviennent les panneaux solaires ?Aujourd'hui, le marché du photovoltaïque est dominé par l'Asie, qui fabriquent la quasi totalité des modules. Il existe cependant des entreprises françaises qui sont présentes dans ce domaine, mais les avancées technologiques sont bien plus développées en Asie. D'ici la construction de la centrale, deux grandes usines de panneaux solaires seront en fonctionnement en France (Moselle, Bouches du Rhône) afin de permettre une production française. Parler du PRIX, choix du FOURNISSEUR, BILAN C ?
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Les centrales agrivoltaïques représentent-elles un réel risque incendie ?Les risques d'incendie dans une centrale agrivoltaïque sont très faibles grâce à des matériaux non inflammables, des systèmes de protection électrique (disjoncteurs, fusibles) et des contrôles réguliers. Les pompiers sont de plus en plus formés pour faire face aux incendies sur les centrales photovoltaïques. Des protocoles de sécurité ont été mis en place, notamment à travers les attendus de sécurité du SDIS, pour réduire les risques liés à ces installations spécifiques et faciliter leur intervention. Il n'est pas possible d'éteindre un incendie directement sur les panneaux photovoltaïques en raison des risques électriques, mais les pompiers peuvent limiter la propagation du feu vers l'extérieur, comme les forêts ou les prairies, en intervenant efficacement autour de la zone concernée. L’objectif est de contenir l’incendie et d'éviter qu'il ne se propage à d’autres secteurs, tout en garantissant la sécurité des personnes et des biens environnants. Les bovins, en cas de fortes perturbations (orage, incendie, stress environnemental), ont généralement un comportement d’évitement et tentent de s’éloigner de la zone de danger. Si les pompiers ne peuvent pas intervenir directement sur la centrale, la gestion des animaux repose alors sur l’exploitant agricole et les autorités locales. Il est donc essentiel de prévoir des voies adaptées pour l’évacuation des animaux.
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En quoi une centrale agrivoltaïque est un outil agricole ?Une centrale photovoltaïque (PV) devient un outil agricole lorsqu’elle est pilotée par l’agriculteur et qu’elle s’intègre directement dans ses pratiques agricoles, en générant un microclimat à l’échelle de la parcelle. Elle offre des bénéfices comme l'ombrage, la protection face aux aléas naturels (risque de gel, chaleur intense, etc.) et favorise le bien-être animal.
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Y a-t-il un risque de baisse des rendements agricoles ?L'impact de l'agrivoltaïsme sur les rendements agricoles est variable. Il dépend de nombreux facteurs, notamment la technologie d’implantation des panneaux, le type de culture concerné, les conditions climatiques et la gestion du dispositif. Dans le cas d’un été chaud, les panneaux solaires peuvent jouer un rôle bénéfique en apportant de l’ombre aux cultures, ce qui limite le stress hydrique et favorisant la culture de la parcelle. Par ailleurs, une centrale bien conçue et pilotée de manière optimale permet de stabiliser le rendement, en réduisant le stress hydrique et en protégeant les cultures des aléas climatiques.
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L’implantation d’une centrale entraîne-t-elle une destruction de biodiversité ?Un respect des principes des séquences ERC (Éviter, Compenser, Réduire) permet de limiter les impacts voire de neutraliser les impacts sur les écosystèmes, dont la biodiversité : Mesure d'Évitement des effets dommageables prévisibles : c’est-à -dire éviter les zones sensibles, en choisissant les sites d’implantation qui minimisent les risques pour la biodiversité. Il faut donc exclure toutes les zones à haute valeur écologique, les zones humides, les corridors écologiques etc. Mesures de Réduction des effets négatifs qui n’ont pu être évités, engendrées pendant la construction du projet. Mesures de Compensation des effets résiduels significatifs dommageables (= insuffisamment réduits), donc compenser les effets par des actions de restauration ou structuration d’habitats.
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L’installation de panneaux photovoltaïques influence-t-elle la température au sol ?Les panneaux apportent de l’ombre partielle, ce qui contribue à créer un microclimat local. Cela permet souvent de réduire les températures extrêmes au niveau du sol, de limiter l’évaporation de l’eau, et parfois même de favoriser le développement de certaines plantes ou la présence d’animaux (insectes, microfaune…). Les panneaux photovoltaïques chauffent sur leur face exposée au soleil. Cependant, grâce à une bonne circulation de l’air sous les panneaux, cette chaleur ne s’accumule pas au sol.
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La centrale présente-t-elle des risques pour la santé humaine et/ou animale ?Une centrale agrivoltaïque est une installation sûre, tant pour l’humain que pour l’animal. Les équipements électriques tels que les onduleurs et le transformateur émettent des ondes électromagnétiques d’une intensité bien inférieure à celle de nombreux appareils électroménagers courants, comme les téléviseurs ou les micro-ondes. Les niveaux d’émission mesurés sont largement en dessous des seuils réglementaires définis pour assurer l’absence d’impact sur la santé. Ainsi, il n’existe aucun risque avéré pour les personnes ou les animaux évoluant à proximité de la centrale.
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Les panneaux photovoltaïques et les structures sont-ils entièrement démantelés en fin de vie ?Les panneaux photovoltaïques et les structures sont entièrement démontables en fin de vie du projet ou en cas de problème majeur. La réglementation impose que chaque projet prévoit un démantèlement complet des installations ainsi qu’une remise en état du terrain, afin que la parcelle puisse retrouver un usage agricole normal. Pour éviter que cette charge ne repose sur l’agriculteur ou la collectivité, une garantie financière obligatoire est déposée dès le début du projet auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Cette somme couvre l’ensemble des coûts de démantèlement et de remise en état, même si l’entreprise venait à disparaître.
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Le recyclage des panneaux photovoltaïques est-il totalement efficace ?Le recyclage des panneaux photovoltaïques est aujourd’hui très performant. Des entreprises spécialisées, comme Soren, assurent la collecte et le recyclage des panneaux solaires en fin de vie. Grâce aux progrès technologiques, il est désormais possible de valoriser environ 94 % des matériaux qui constituent un panneau. Que recycle-t-on exactement ? Le verre (environ 75 % du panneau) est entièrement recyclé, L’aluminium du cadre est refondu et réutilisé Les composants électriques (connecteurs, câbles…) sont séparés et traités, Les cellules en silicium peuvent être purifiées et réutilisées jusqu’à quatre fois, Les plastiques sont valorisés sous forme d’énergie (valorisation énergétique). Ce recyclage est pris en charge par la filière, et financé par une éco-participation incluse dans le prix de chaque panneau vendu. https://www.soren.eco/mediatheque-recyclage-panneaux-solaires-photovoltaiques/
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« A la fin, le terrain retrouvera son état d’origine ? »C’est l’un des principes fondamentaux de l’agrivoltaïsme : le terrain doit pouvoir retrouver son usage initial une fois que la centrale arrive en fin de vie. Les structures utilisées (pieux métalliques, câblages, panneaux…) sont conçues pour être entièrement démontables et ne pas abîmer le sol. Il n’y a pas de dalle béton étendue, ni d’infrastructures profondes ou polluantes. Les fondations ponctuelles sont souvent vissées ou battues, ce qui permet un retrait propre et sans creuser. Une fois le démantèlement effectué : Les matériaux sont recyclés ou valorisés, La parcelle est remise en état, sans pollution ni stérilisation des sols, Et elle peut reprendre une activité agricole normale, voire redevenir un espace naturel si nécessaire.
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La construction de centrale va-t-elle avoir un impact sur la valeur de mon bien immobilier ?La valeur d’un bien immobilier dépend de nombreux critères, à la fois objectifs (localisation, surface, isolation…) et subjectifs (environnement, coup de cœur…). Elle ne peut être attribuée uniquement à la proximité de panneaux photovoltaïques, mais plus avec les tendances nationales et l’attractivité locale qui influencent davantage les prix. Or, un projet photovoltaïque génère des retombées économiques et fiscales locales permettant d’améliorer les infrastructures communales et d’accroître l’attractivité, ce qui peut, à terme, valoriser l’immobilier local. À titre d’exemple, selon l’ADEME, la présence d’un parc éolien n’impacte pas les habitations situées à plus de 5 km des éoliennes. En comparaison, une centrale photovoltaïque, environ 20 fois moins haute, s’intègre de manière plus discrète dans le paysage et présente un impact visuel bien moindre. Par conséquent, son influence sur la valeur immobilière locale est susceptible d’être encore plus faible, voire négligeable.
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Les panneaux photovoltaïques et les structures sont-ils entièrement démantelés en fin de vie ?Les panneaux photovoltaïques et les structures sont entièrement démontables en fin de vie du projet ou en cas de problème majeur. La réglementation impose que chaque projet prévoit un démantèlement complet des installations ainsi qu’une remise en état du terrain, afin que la parcelle puisse retrouver un usage agricole normal. Pour éviter que cette charge ne repose sur l’agriculteur ou la collectivité, une garantie financière obligatoire est déposée dès le début du projet auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Cette somme couvre l’ensemble des coûts de démantèlement et de remise en état, même si l’entreprise venait à disparaître.
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L’implantation d’une centrale implique-t-elle une forte artificialisation ?L’implantation d’une centrale photovoltaïque entraîne une artificialisation limitée des terres, surtout si l’on compare aux standards d’autres types de projets (zones commerciales, infrastructures, etc.). Dans le cas de ce projet, la surface réellement imperméabilisée (béton ou structures non perméables) est de seulement 547,4 m², répartis comme suit : 182,9 m² pour les équipements électriques (postes de transformation et de livraison), 171,5 m² pour les fondations béton des pieux (sur environ 3 500 pieux), 220 m² pour les citernes de sécurité. À cela s’ajoutent les chemins d’accès, demandés notamment par les services de sécurité (SDIS), mais qui restent perméables ou semi-perméables, donc compatibles avec l’infiltration de l’eau dans les sols : 22 957 m² de pistes lourdes, enherbées ou stabilisées de façon semi-perméable, Cela signifie que la très grande majorité de la surface reste perméable, végétalisée et compatible avec des usages agricoles ou écologiques.
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Le raccordement est-il impossible en cas de poste source saturé ?La saturation d’un poste source ne signifie pas qu’un projet ne pourra jamais être raccordé. RTE (Réseau de Transport de l’Électricité) investit en permanence dans le renforcement et l’extension des infrastructures électriques afin d’améliorer les capacités du réseau. Un projet non raccordable immédiatement en raison d’une saturation pourra l’être dans les années à venir. Des travaux d’adaptation, comme l’augmentation de la capacité des postes sources ou la création de nouvelles lignes, permettent d’améliorer le réseau.
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« Qu’est-ce que ça représente en nuisance sonore ? »Le fonctionnement des modules photovoltaïques est totalement silencieux, sans émission de bruit ni vibration. La seule source potentielle de bruit provient des équipements électriques nécessaires au raccordement de la centrale au réseau public d’électricité, tels que les onduleurs et le transformateur. Le niveau sonore émis par ces équipements reste constant pendant leur fonctionnement et demeure perceptible uniquement à proximité immédiate des installations, sans jamais dépasser le seuil maximal de 60 dB, correspondant à des pics sonores. Ces derniers peuvent survenir lors des périodes de forte production, notamment lorsque l’ensoleillement est maximal. Toutefois, ces pics restent limités et localisés. De plus, la centrale photovoltaïque ne fonctionne pas la nuit, elle n’émet alors aucun bruit, garantissant ainsi l’absence de toute nuisance sonore nocturne. Afin de limiter davantage toute nuisance, ces équipements sont installés dans des locaux préfabriqués fermés, conçus pour atténuer le bruit conformément aux recommandations de l’ADEME.
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« Comment se fait-il qu'une aile de 5 m de large ne s'envole pas ? »Les structures agrivoltaïques sont conçues pour résister à des vents très puissants, bien au-delà des conditions habituelles. Les ailes (ou panneaux) sont solidement ancrées au sol grâce à des pieux métalliques enfoncés à plusieurs mètres de profondeur. Lors de vents violents, les panneaux sont positionnés avec un angle d'inclinaison de 15 à 20°, afin de réduire la prise au vent, en laissant une partie des rafales passer sans exercer de pression excessive sur la structure. Cette méthode repose sur des principes d’aérodynamisme étudiés en amont, garantissant que la structure reste sûre et stable tout en étant optimisée pour les conditions climatiques locales.
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