Ce site est toujours en construction, en fonction des questions, des remarques, des retours terrain, etc.
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Le projet agricole
Localisation du site

Le Gaec de la Petite Brosse est une ferme en Agriculture Biologique située à l’ouest de Gy-les-Nonains. Elle s'étend sur 360 ha, dont 200 ha sur le site de Gy, siège de l’exploitation.
Un projet d’agroforesterie sur 25 ha porté par le GAEC et l’Association Française d’Agroforesterie
Pré-implantation de la centrale

Caractéristiques de la centrale :
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Puissance 20-25 MWc
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Production électrique annuelle attendue : 35 GWh/an (8500 foyers)
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Surface : 32 ha
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Taux de couverture 25% (7,5 ha)
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5,7 km du raccordement
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+ 2 km de haie implanté

Modélisation de la tournière au bord d'un champ
Les raisons du choix de site pour l'implantation de la centrale
(glissez votre souris au-dessus des cases afin de voir le détail sur la carte !)


Sauvegarde d'un périmètre autour des maisons

Préservation des chemins pédestres
Plantation de haies
paysagères

Terrains à faible potentiel agronomique

Préservation des forêts

Zone écartée en raison de l'impact paysager important (routes et village)


Parcelles destinées a l'agroforesterie

Une distance de raccordement favorable au projet

Des trackers solaires adaptés aux pratiques agricoles

Zone écartée pour raison agronomique (terres plus fertiles)
Photo satellite centrée sur le site de Gy-les-Nonains
Les haies paysagères
Pour assurer une meilleure intégration du site dans le paysage local, le projet prévoit la plantation de haies et de peupliers tout autour de la centrale.
Une étude de l’implantation a été menée afin de positionner au mieux ces haies. L'objectif est de réduire au maximum la visibilité de la centrale depuis le village. Par exemple, l’implantation au niveau de la rupture de pente entre la centrale et Gy-les-Nonains, permet de réduire significativement l’impact visuel depuis les habitations.

Ces haies serviront non seulement à atténuer l’impact visuel pour les riverains, mais aussi à favoriser la biodiversité en créant des habitats pour la faune locale.
Les photomontages seront bientôt disponibles
Les haies paysagères, constituées d’essences locales, jouent un rôle essentiel dans l’intégration de la centrale dans son environnement naturel. Ces haies ont non seulement un rôle esthétique, mais elles contribuent également à la préservation de la biodiversité sur l’exploitation, en offrant des habitats à diverses espèces animales et végétales. En connectant des zones forestières entre elles, ces haies jouent un rôle de corridor écologique.

Exemple d'une haie paysagère de 4 ans implantée le long d'une centrale photovoltaïque
Ce sont des éléments paysagers structurés en quatre strates : herbacée, buissonnante, arbustive et arborée. Elles combinent respectivement plantes basses, buissons, arbustes (ou jeunes arbres) et arbres, pour former une trame verte cohérente et continue. Cette structure limite les espaces vides, ce qui permet de masquer efficacement les installations agrivoltaïques.



Trois types d'implantation de haies : moyenne, ondulée et brise vent

Représentation de l'organisation des différents éléments sur une parcelle
Voici une modélisation de la vue au niveau de la route, donc en dehors parcelle, à 15 m de la haie :


Avec les panneaux inclinés à 60°
Avec les panneaux inclinés à 30°
Des trackers solaires pilotables par l'agriculteur
La centrale agrivoltaïque, développée en partenariat avec EFEA, repose sur des trackers solaires pilotables.
Grâce à ces structures, les panneaux solaires peuvent suivre la trajectoire du Soleil, afin de maximiser la production d’énergie tout en maintenant l’activité agricole. Ils possèdent un seul axe de rotation, permettant un suivi d'Est en Ouest, avec une implantation des tables en Nord Sud.
Ces structures permettent :
Un effacement agronomique : préserver la croissance des cultures

L’effacement agronomique est un mécanisme permettant d'effacer temporairement l’ombrage des panneaux photovoltaïques pour répondre aux besoins des cultures.
Concrètement, les panneaux sont orientés à l’inverse de leur position normale, libérant ainsi la totalité de la lumière disponible pour les plantes. Cette adaptation favorise leur croissance et leur production en ajustant l’ombre en fonction des besoins agricoles. Elle joue ce rôle tant pour les cultures, lors de périodes critiques (germination, floraison, maturation) que les prairies (fenaison, ressuyage de la parcelle après un fort épisode pluvieux).
Ce mode de gestion se fait au détriment de la production d’électricité, mais il assure une meilleure synergie entre l’activité agricole et la production photovoltaïque, garantissant ainsi un équilibre optimal entre énergie et agriculture.
De faciliter la gestion du pâturage

Dans le cadre de l’agrivoltaïsme, des parcelles adaptées sont aménagées sous les panneaux solaires pour accueillir les animaux en toute sécurité.
L’agriculteur peut ajuster l’inclinaison des panneaux, les maintenant horizontaux lorsque nécessaire afin d’éviter tout risque de blessure pour les animaux et de préserver les installations.
En plus de sécuriser le pâturage, l’ombre générée par les panneaux améliore le bien-être du bétail, réduisant le stress thermique lors des périodes de fortes chaleurs et garantissant de meilleures conditions d’élevage.
La mécanisation

La position des panneaux photovoltaïques est pilotable par l’agriculteur, avec une position tête-bèche pour permettre le passage des machines agricoles.

Dimensionnement des tables de la centrale agrivoltaïque
L'agroforesterie

L’agroforesterie, à travers des projets comme le Peuplera, consiste à planter des peupliers, une essence particulièrement prisée pour ses multiples avantages. Cette pratique crée un microclimat favorable, en régulant la température et l'humidité, ce qui bénéficie à la fois aux cultures et aux animaux présents sur l'exploitation. En plus d’améliorer les conditions de croissance des autres plantations, l’agroforesterie permet une diversification des revenus pour l’agriculteur, grâce à la récolte du bois et aux bénéfices écologiques qu’elle engendre. Enfin, cette approche favorise la biodiversité sur l’exploitation, en offrant un habitat propice à de nombreuses espèces, contribuant ainsi à un équilibre naturel durable.

