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L'agrivoltaïsme ?
Dans un contexte de changement climatique et de besoins croissants en électricité, la transition énergétique est une priorité nationale. La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) fixe des objectifs ambitieux : atteindre 75 à 100 GigaWatt (GW) d’énergie solaire installée d’ici 2035, contre seulement 24 GW actuellement.
Pour y parvenir, la France doit déployer au moins 5 GW de nouvelles capacités solaires par an.
L’agrivoltaïsme s’inscrit pleinement dans cette dynamique, offrant une solution doublement vertueuse : produire une électricité décarbonée et locale tout en soutenant l’agriculture face aux enjeux environnementaux actuels. Ce modèle permet aux exploitants agricoles de diversifier leurs revenus tout en maintenant leur activité principale, grâce à des installations adaptées aux pratiques agricoles.
Une Synergie entre Agriculture et Énergie
Le projet de Gy-les-Nonains répond pleinement à ces exigences en intégrant des technologies innovantes, comme les trackers pilotables, qui permettent d’optimiser la production électrique tout en privilégiant les usages agricoles. Grâce à une implantation raisonnée et un suivi rigoureux, cette centrale agrivoltaïque contribue à :
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Produire une énergie propre, réduisant la dépendance aux énergies fossiles,
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Renforcer la souveraineté énergétique du territoire, en offrant une électricité locale et compétitive,
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Préserver l’activité agricole, en protégeant les sols et en limitant l’impact des aléas climatiques.
Loin d’être une simple infrastructure énergétique, cette centrale représente un modèle d’avenir, conciliant transition énergétique et souveraineté alimentaire, dans le respect des enjeux écologiques et économiques du monde rural.
Pourquoi l'agrivoltaïsme ?
Les fermes : des producteurs d'énergie historiques...
Historiquement, l’agriculture produisait non seulement de la nourriture, mais aussi de l’énergie sous différentes formes (alimentation des animaux de traction, bois de chauffe, etc). C’est le développement des énergies fossiles qui a permis une spécialisation majoritaire sur les denrées alimentaires. Les forts enjeux climatiques actuels nécessitent une transition dans laquelle l’agriculture peut retrouver cette place centrale dans l’économie du pays. L’agrivoltaïsme s’inscrit dans cette continuité en permettant aux terres agricoles de (re)remplir une double fonction : nourrir et produire une énergie renouvelable.
... et futurs !
Ces dernières années, le monde agricole reprend progressivement sa place dans la production énergétique en France : production d’agrocarburants, développement de la méthanisation et implantation de panneaux solaires sur des milliers de bâtiments agricoles.
Le principal bâtiment de la ferme de la Petite Brosse est d’ailleurs déjà équipé d’une toiture photovoltaïque.
De toutes ces solutions, l’agrivoltaïsme est la plus compétitive économiquement, réduisant l’impact sur le contribuable ou la facture des consommateurs. Le pilotage des trackers permet par ailleurs une meilleure adéquation de la production avec les pics de consommation du réseau, en début et fin de journée.
Un Cadre Réglementaire Structurant
Le développement de l’agrivoltaïsme repose sur un cadre juridique renforcé par la loi APER du 10 mars 2023, qui définit les critères clés d’un projet agrivoltaïque :
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Un service direct à l’agriculture : l’installation doit améliorer le potentiel agronomique de la parcelle, protéger les cultures ou le bétail, et favoriser l’adaptation au changement climatique.
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Un revenu durable pour les agriculteurs : les retombées économiques doivent bénéficier prioritairement à l’exploitation.
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Un taux de couverture agricole équilibré : les panneaux ne doivent pas couvrir plus de 40 % de la surface afin de garantir la préservation d’une production agricole viable.
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La conservation du rendement agricole : la production agricole doit être conservée à au moins 90 % de son niveau initial.
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Une installation réversible : la centrale doit pouvoir être démontée sans impacter durablement les terres.