Trackers solaires : grands parfois, discrets souvent
- Efea
- 7 mai
- 1 min de lecture

La hauteur des installations photovoltaïques à trackers est souvent mal comprise. Pourtant, leur mobilité constitue justement leur principal atout pour concilier production d’énergie et activité agricole. Les hauteurs maximales souvent avancées doivent être mises en perspective : même si les panneaux peuvent sembler imposants, ils n’atteignent leur position haute que temporairement.
En effet, la technologie des trackers permet aux panneaux de suivre la trajectoire du soleil tout au long de la journée. Lors des périodes où le soleil est bas sur l’horizon, une inclinaison trop importante pourrait provoquer des ombres entre les rangées de panneaux. C’est précisément pour éviter cela que la fonction de backtracking entre en jeu : les premiers rangs s’inclinent rapidement vers l’arrière, projetant leur ombre au sol plutôt que sur les panneaux suivants.
Sur le projet du GAEC de la Petite Brosse, les trackers auront un axe de rotation situé à 2,80 mètres du sol — une hauteur inférieure à celle d’un panier de basket. Dans ce contexte pastoral, les panneaux seront majoritairement maintenus à l’horizontale à cette hauteur, assurant à la fois sécurité pour les animaux et zones d’ombre bienvenues en période chaude.
Seules les opérations ponctuelles de mécanisation, comme la fauche, nécessiteront une élévation temporaire des panneaux jusqu’à 5 mètres. En dehors de ces cas exceptionnels, la structure restera bien en dessous de cette hauteur.
Par ailleurs, des haies seront plantées autour de la centrale pour en atténuer l’impact visuel.
Il est donc essentiel d’aborder la question des dimensions d’une centrale agrivoltaïque de manière dynamique, en tenant compte de son fonctionnement réel sur le terrain.
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